Archives de catégorie : Keepsake

Keepsake est la playlist/catégorie dans laquelle je me risque à sortir de ma zone de confort, puisque je me laisse aller à parler de poésie et d’art. De vraie de vraie littérature. J’aurais eu tous les toupets en somme.
à suivre tous les vendredis à 18h18

Invisibles

Vous vous souvenez que la semaine dernière j’étais revenu désappointé de ma re-visite expresse de la Grande Garabagne d’Henri Michaux, dont je pensais avoir gardé un souvenir sinon poignant du moins plus prégnant. Et en fait c’est parce j’ai confondu, superposé deux lectures qui datent de la même époque ou à peu près. En fait mes impressions d’un voyage rêvé, ne rechampissaient pas de ce livre-là. Mais de celui-ci : Italo Calvino : les villes invisibles. C’est sûr avec une mémoire de poisson rouge, on peut prendre de la hauteur : on flotte où on se trouve. Entre deux eaux tout est bas si on veut.
Ce livre-là est un herbier qui compile comme des merveilles les villes que le Marco Polo de Calvino dit avoir vues au cours de ses tumultueux périples au Grand Kahn. – le grand Kahn étant koublaï et non pas Gengis, non plus que Jean-François. Polo invente et imagine ce qu’il n’a pas vu et ni lui ni Kahn ne sont dupes, enfin si juste assez pour se laisser l’un et l’autre en roue libre. L’extrait que je vais vous lire est la toute fin du volume, les lignes qui le concluent en forme de moralité, de bonne morale… En tout cas moi ces quelques mots, je m’en suis souvenus au besoin, et comme tels.

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En substance

Oyez oyez le monsieur loyal en moi voudrait attirer l’attention des rhodaniennes et rhodaniens de l’assistance publique, sur un endroit que j’ai découvert il y a peu : c’est un espace galerie coopératif créé et tenu par quatre artistes, et pas des moindres, dans les espaces en dur des puces du canal – je parle de Villeurbanne.

La galerie Substance ajoute du feutré au charme déjà avéré des puces, le lieu a vraiment du chien, il est situé dans la traboule G, du bâtiment du fond, le plan est accessible sur mon site laurentseror.com et vous serez accueillis tous les samedi et dimanche de 9h à 14h par les quatre artistes hôtes que vous connaissez peut-être déjà, Lydie Thonnerieux, Sébastien Chartier, Bruno Chiapello et Jean-Claude Dejean, quatre bons boulots, qui valent le déplacement, et si ce n’est pas assez jusqu’au 30 juin ils ont fait de la place sur leurs murs aux dessins à l’encre de Chine de Raphaëlle Gonin. C’est par elle que j’ai découvert le lieu, et je l’en remercie.
Je vous reparlerai sous peu de Raphaëlle Gonin, puisqu’une monographie est dans les tuyaux. Pour ceux qui découvriraient la chaîne, Raphaëlle Gonin a fait les couvertures et les illustrations de quelques-uns de mes livres, et je lui ai consacré un hors-série de l’Oujoporama. Idem, je mets le lien en description. La galerie Substance aux puces du canal est à voir !

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Raphaëlle Gonin
Sa chaine youtube : https://www.youtube.com/@goninraphaelle
Son facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100076280172037
L’Oujoporama : https://www.youtube.com/watch?v=wG7S9DYv9lY&list=PLs8z52xqGfk15cUwed076udFqNQEb8S0Y&index=16

Substance
Lydie Thonnerieux – Sébastien Chartier – Bruno Chiapello – Jean-Claude Dejean
les puces du canal
les traboules / stand G6
5, rue Eugène Pottier
69100 Villeurbanne
www.substance-arts.com

Ralentie

C’est peut-être mon premier contact avec la poésie, avec le pas de côté de la poésie, l’épiphanie à la portée du mioche de dix douze ans que j’étais dans mon souvenir et ça se passait dans la cuisine de chez mes parents. La radio que je n’écoutais pas diffuse la lecture, interprétation, de La ralentie d’Henri Michaux par Germaine Montero. Cette lecture-là… Passé le moment à me demander ce qu’il arrive à cette dame pour se mettre dans des états pareils, je tends l’oreille et la laisse se faire attraper et le cerveau et les bas organes avec. La révélation.


J’ai longtemps beaucoup fréquenté Michaux, et ses dessins aussi, et puis ça m’a passé , toute la poésie m’a passé il faut dire. Mais comme le dit Michaux : “les maisons sont des obstacles. Les déménageurs sont des obstacles. La fille de l’air est un obstacle”. Donc ce n’est pas ma faute. J’ai pris un coup de vieux à le relire, je ne sais pas dire en quoi au juste, je me suis un peu ennuyé en Grande Garabagne, mais je l’ai survolée en altitude et probablement sur le dos. J’adore voler sir le dos, comme ça. Alors c’est sûr que ça nuit à l’aérodynamisme… et puis c’est vrai qu’on rate un peu le paysage, mais.. Qu’est-ce que je raconte, moi. Je vous renvoie avec insistance à la lecture de Germaine Montero & Marcel Van Thienen – je vous mets le lien dans la description – et je vais d’ailleurs quant à moi faire de mon mieux pour vous la teaser à mort.

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Rogues

Troisième et dernière partie de cette mini série de keepsakes consacrée à nos braillards zaporogues, et je termine par ce par quoi je les ai quant à moi rencontrés. Je vais évidemment vous dire la réponse des cosaques zaporogues au sultan de Constantinople de M’sieur Apollinaires qu’on trouve au tout début d’alcool. Évidemment.
J’ai découvert quand j’ai eu l’idée de cette mini série la bien terrible adaptation que Léo ferré a fait de ce texte dans sa “chanson du Mal aimé”, que je ne vous passerai pas pour des raisons d’interdit probable pour cause de droit d’auteur. Mais je vous mets le lien en description parce que ça vaut vraiment le détour. Ferré c’est l’auteur compositeur-interprète que j’aime beaucoup sans être foutu d’en fredonner quoi que ce soit. Je crois que j’aime beaucoup Ferré comme humeur. Et comme poète parfois. Comme passeur de poésie à coup sûr. Et là ça se confirme. Je ne ferai pas aussi bien, mais je vais faire de mon mieux :

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O

Retour à nos Zaporogues, je vous avais dit que ce serait en trois parties. Aujourd’hui, deuxièmement, les cosaques Zaporogues écrivant une lettre au sultan de Turquie, bien fameuse peinture de Ilia Répine. Pour les données objectives c’est une toile de 2×3,5m qui est conservée et exposée au Musée russe de Saint-Pétersbourg. l’artiste aura mis près de douze ans à l’achever de 1880 à 1891, multipliant les croquis, les repeints et les repentis, faisant poser amis et inconnus croisés sur les routes, pour atteindre au final à la spontanéité qui semble être l’énergie même de la composition. On retrouve parmi les Zaporogues hilares aussi bien des figures imaginaires tels le Tarass Boulba de Gogol, et ses deux fils que le chef militaire cosaque et héros national Ivan Sirko, on retrouve surtout la fierté paillarde et les fanfaronnades rigolardes des bonhommes entre eux, l’esprit de corps et le Saint-Esprit des vestiaires. On découvre enfin tous les caractères possibles du rire et de la raillerie, de la gorge déployée à l’étouffée dans son poing, en passant par le sourire sarcastique. D’évidence ces messieurs passent un bon moment dans la surenchère et l’escalade à leur propre colonne d’air chaud. Vous peut-être, mais moi je ne connais d’oeuvre équivalente à celle-ci, d’oeuvre plastique j’entends qui communique comme par contagion l’envie d’un rire gras, énaurme. Je pense à des scènes de Garcia Marques, à Gogol aussi, mais de peintres je ne vois pas. Enfin comme ça je ne vois pas. Alors c’est peu dire que je suis aussi client de cette ambiance-là que baba d’admiration devant l’oeuvre. Je ferai un voyage en Russie. Pas juste pour ça. Mais pour ça aussi quand même.
Voilà c’était tout pour ce second volet, qui était dédié tout à mon droit inaliénable à exercer ma stupéfaction benoîte et replète. À la semaine prochaine.

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Zap

Je vais tenter un genre de triptyque multimédia, un keepsake en trois volets, sur trois jeudi, avec un peu d’histoire à neuneu, un peu d’histoire de l’art à neuneu, et un peu de poésie et de chansonnette, et tout ça avec des gros mots de partout. La grossièreté parfois mériterait d’être élevée au rang d’un des beaux-arts. Je vais vous parler de la lettre des cosaques zaporogues au sultan de Turquie. Ceux qui connaissent le sujet – ce qui n’était pas mon cas jusqu’à il y a peu, me voient venir avec mon triptyque “multimédia”. Oui les noms de Gogol, Repine, Apollinaire et Ferré vont être prononcés, et je pense qu’on entendra aussi des bips que je vais devoir bricoler au montage, parce que je présume que YouTube l’exige de moi à raison. Il est des sensibilités que je n’entends pas du tout heurter au seul prétexte d’en faire exulter d’autres. Ça va être très grossier.
Cette première vidéo va essayer de dire simplement que c’est que cette merveilleuse lettre des zaporogues au sultan. À la fin du XVIIème siècle en Zaporoguie une zone aussi appelée les champs sauvage partie de l’Ukraine au bord du Dniepr, vivent les cosaques zaporogues. Les zaporogues. L’histoire commence lorsque le sultan Mehmed IV en conquête, alors même qu’il vient de se prendre une sévère dérouillée de la part de ces mêmes zaporogues, leur envoie une lettre hors-sol les mettant en demeure de se rendre et de se soumettre à sa magnificiente autorité. Ni plus ni moins. Alors la lettre est probablement apocryphe, mais en substance elle dit :
En tant que sultan, fils de Muhammad, Frère du Soleil et petit-fils de la Lune, Vice-roi par la grâce de Dieu des royaumes de Macédoine, de Babylone, de Jérusalem, de Haute et Basse-Égypte, Empereur des Empereurs, souverain des Souverains, Invincible Chevalier, Gardien indéfectible jamais battu du Tombeau de Jésus Christ, Administrateur choisi par Dieu lui-même, Espoir et Réconfort de tous les musulmans, et très grand défendeur des chrétiens,
J’ordonne, à vous les Cosaques zaporogues de vous soumettre volontairement à moi sans aucune résistance.
L’accusé de réception de cette lettre de paltoquet par les Zaporogues est le sujet de ce bien fameux tableau de Repine dont nous parlerons dans une deuxième partie. Leur lettre en retour dont on a plein de versions dont aucune n’est authentique, mais dont la plupart ont traduit la moelle est-ce que j’ai vu de plus réjouissant, inventif en massière d’ordurerie, et de plus digne d’un peuple fier et “réfractaire”. Je vous renvoie en description à la chaîne de Alex – Russedébutant (https://www.youtube.com/watch?v=9noiQoUEOPI ) qui en livre une lecture exhaustive, et bilingue. Quant à moi je vous quitte juste avec l’incipit sachant que la suite de la lettre ne fait que monter dans les tours de l’injure et de la drôlerie. Un vrai régal paillard :
À Toi Satan turc, frère et compagnon du Diable maudit, serviteur de Lucifer lui-même, salut !
Quelle sorte de noble chevalier au diable es-tu, si tu ne sais pas tuer un hérisson avec ton cul nu ?
Mange la vomissure du diable, toi et ton armée.
Il y a une petite mitraille de jurons à un moment qui fait une petite respiration à la lettre, et je n’y résiste pas, c’est cadeau : trois – quatre : crétin, groin de porc, cul d’une jument, sabot de boucher… C’est beau, punaise.

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Final Fog

Je décale à la semaine prochaine le contenu que j’avais prévu pour le keepsake de ce jour, parce que j’ai appris avec mes métros de retards sempiternels la disparition de Franck Darcel, à qui je ne dois pas que des émois de ma jeunesse lointaine. Marquis de Sade, dont il était une des fortes têtes, mais les quatre membres du groupe l’étaient, fortes têtes, Marquis de Sade j’écoute encore, et je pense que ça ne me passera pas, jusqu’à ce que je sois tout à fait rendu sourd. Et ce n’est pas de la nostalgie, sinon j’écouterais aussi Tata Yoyo. Bon. J’écoute aussi Tata Yoyo. Mais J’écoute surtout rue de Siam, d’une traite en général, une fois que c’est lancé. Beaucoup moins Dantzig Twist qui est un peu trop à la merci de son genre, de son époque aussi. Pas beaucoup moins, presque pas du tout. Dans Dantzig Twist, j’écoute Conrad Veidt et c’est tout. Rue de Siam est plus racé, et vraiment foncièrement original. Un rock urbain sec, une post new wave élégante, un peu hautaine, morgueuse, sans pouet pouet et mouvement des genoux, mais avec guitares nerveuses. Pas déchaînées, mais nerveuses. Toute la rythmique l’est, nerveuse, et vraiment Thierry Alexandre et Éric Morinière jouent dents serrées, mais la guitare de Darcel, les compos un peu atones de Darcel, et oui bien sûr le chant panique, la gueule, l’invraisemblable gueule de Philipe Pascal, il fallait cela pour poser ceci. Pas seulement dans l’époque. Devant l’éternité. Je n’ai pas de moyen direct de citer Frank Darcel dans son texte guitaristique, mais je vais vous dire un texte de Philippe Pascal, disparu lui aussi, en 2019. Je ne dirais que les couplets, sans le refrain qui en anglais.

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Voix

J’ai longtemps tourné autour de la vidéo d’aujourd’hui, attendant benoîtement une grande occasion de la publier, alors qu’elle est en elle-même depuis le départ la grande occasion. Je pense que j’ai créé ce format du vendredi Keepsake juste motivé par l’idée qu’à un moment je pourrais me risquer à me faire ce plaisir. Dire un des rares textes d’un poète vivant que je connais par coeur et qui me porte depuis des lustres, qui me dépanne aussi souvent quand j’ai l’humeur à faire mon malin et / ou mon charmant, mais ça, il faut que ça tombe à un moment de coucher de soleil un peu rouge orangé, et la présence à proximité d’un violon tsigane est un vrai plus. Jacques Réda est l’auteur du livre que j’ai probablement le plus trimballé partout et dans toutes mes besaces, pendant plein d’années. Je parle des “ruines de Paris”, dont je pourrais peut-être plus tard vous dire des morceaux choisis. Mais aujourd’hui la page est arrachée à ce recueil-ci amen, récitatif, la tourne, à “Amen” pour être précis. Le texte, merveille, s’appelle “la voix dans l’intervalle, et je ne suis pas sûr de le dire correctement. Mais au moins je tâcher de vous le dire comme je me le dis à moi.

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Pas si fol

Jojo ! Je m’en veux d’avoir perdu toutes ces années à me garder à distance de la poésie, alors que c’est une tellement belle vie d’avoir vraiment un livre de poche en poche, et de pouvoir n’importe où n’importe quand s’accorder des pauses buées. Je me suis attaqué à un sommet, sans compétence, mais sans vergogne non plus. Du Bellay, que je ne savais pas quel bout prendre et que donc j’ai entamé du début, et j’ai laissé faire. C’est prodigieux, même pour un inculte moyen dans mon genre, c’est vrai que je rate tout ce par quoi ma non-érudition fait défaut, et c’est plus flagrant dans les antiquités de Rome que dans les regrets – non pas que j’ai toutes les références, mais parce que je suis plus et mieux gagné par l’humeur du volume : cette espèce de mal du pays. La langue de ce monsieur est merveilleuse, et c’est la nôtre, mais poussée dans des retranchements, et cependant c’est très facile à lire, il suffit de se laisser embarquer. “Les regrets” fait la part belle à l’éloge de gens illustres d’antan, qui me sont inconnus bien sûr, mais je suppose que l’érudit, lui, saura suivre le regard de l’auteur. Quant à moi, le texte que je me propose de vous lire le mieux que je peux sera probablement le seul contact avec le fameux Morel dont il est tressé la couronne.

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Un gros chien

Chaval ! Aujourd’hui un Keepsake, sans poésie, quoi que… Je suis content, j’ai retrouvé ce livre sur le bon coin, il était porté disparu depuis trop de temps de mes rayonnages – sans doute suite à un prêt sans retour. Chaval, de son vrai nom Yvan Francis Le Louarn, est un humoriste dessinateur des temps anciens et l’humanité lui doit entre autres choses des dessins tordus et tordants, le film d’animation “les oiseaux sont des cons”, et la grande prévenance d’un mot, “attention risque d’explosion”, accroché à la porte derrière laquelle il se suicida au gaz. Ceux qui me suivent depuis un moment vont probablement déceler dans le petit texte que je vais tâcher de vous lire, tout ce que j’aimerais devoir à ce monsieur :

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