Mon premier engagement, mon premier pas vraiment personnel dans les choses littéraires et artistiques, en bon ado à boutons ça a été de me pencher sur les épitaphes des poètes suicidés, et sur les brebis galeuses des mouvements d’avant garde. J’ai détesté les surréalistes contre Dada, mais J’ai adoré puis détesté Breton, j’avais des posters de lui en slip panthère dans ma chambre, j’ai adoré schwitters, j’ai adoré Cravan, j’ai adoré Soupault et Crevel, comme des pop-stars j’ai serré les fesses et les dents avec les lettristes, les situs, et puis cobra j’étais déjà bien lassé, je n’ai jamais vraiment pu blairer Alechensky, le procédé Alechensky, le blabla Alechensky, mais dans Cobra, il y avait des gribouillons d’exception et puis j’ai adoré Karl-Henning Pedersen. sa vie, sa gueule de tangon, Quelques-uns de ses dessins, ce monsieur et puis le texte que voici que voilà