Archives mensuelles : janvier 2023

Projet de fiche personnage : Louise Derien

Louise Derien est une bonne pate, très pince sans rien, bonne amie de Joseph Ariel (Les sublunaires). Elle est à la ville comme à la scène toujours partie du trio post punk les brain-savates où elle officie à la guitare avec pour toute compétence une maitrise relative des power chords et une hargne de grande bête de la forêt. Elle est par ailleurs infirmière en HP, et ce n’est pas qu’une raison sociale.

Sans cesse mécontente d’elle-même, surtout dans ce contexte ultra concurrentiel où son physique “prodigue” et son esprit d’escalier ne jouent que par exception en sa faveur, elle se met avec constance à rude épreuve pour s’améliorer. Ou pour s’effacer. Elle est celle qu’on ne remarque pas quand elle a toujours l’impression de prendre toute la place.

D’abord tragique je crois que je suis en train de lui tracer une ligne de vie qui tient du conte de fée. Ou de la grande niaiserie. Mais c’est juste parce qu’elle ne l’aura pas volé.

Son Karma : Altruiste, complexe et complexée, un peu trouillarde, ironique et très prude.

Entropie

Cependant que je débute la rédaction du cahier 3 (sur 5) de la sorte de roman sentimental qui est sur mon établi depuis le début de l’année, je me suis fixé, en fait de loisir, la tâche d’illustrer toutes les nouvelles, brèves et textes courts de “Sales romances et autres nouvelles, brèves et textes courts” qui est ma prochaine sortie, prévue pour mi-mars. Les image ne sont conçues que pour la parution en e-book.

Mes personnages, j’en ai une idée assez précise, mais la chose se complique ici parce qu’il faut que j’ai, des principaux parmi eux, une image sur 40 ans. Dans le volume à paraître certains d’entre eux naissent grandissent vieillissent pourrissent ; et j’en ai même une qui meurt. Et si je les vois assez nettement, je ne suis pas sûr de savoir les faire voir.

Merci pour vos lectures

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Projet de fiche personnage : Nelly Tretiakov

Nelly Tretiakov, dite Nelly la Bin-Bin est un des personnages un peu azimutés qui tournent autour de Joseph Ariel dans l’univers “Les sublunaires” – à  paraître en feuilleton ici même. C’est une amie à lui de longue date, une amie pré-apocalyptique, et qui survit en étant la bricoleuse de la communauté insulaire. Cœur simple et téméraire elle est en tout dans la débrouille constante et le rafistolage et est toujours prête à aider son prochain dans la mesure de ses moyens biscornus.

Dans le projet originel de 2017 (les cahiers Sod), ce personnage devait être une idiote splendide, mais cet emploi là a été entièrement siphonné par un projet ultérieur : la Vanina de “Vanina Ah Ah”, à paraître en juin, c’est elle en développée. Dans cette nouvelle version, au contraire, elle est peut-être une des mieux déterminées de toute la petite équipe. Elle n’a qu’une seule faille : un amour à sens unique, dont elle ne démordra pas.

Je ne suis qu’au début de la faire apparaître mais j’espère vraiment l’amener à une vraie épaisseur. Je compte d’ailleurs beaucoup sur elle.

Son karma : Pure, fiable, sans fard, adolescente attardée, ingénieuse, Jean Tinguely  mais fonctionnelle.

Caméo

Sur les près de 1000 pages de la trilogie “Par la racine” je me suis autorisé la coquetterie d’un Caméo. Comme Hitchcock ou Stan Lee, je me fais apparaitre à l’arrière plan de l’intrigue. Comme figurant, je passe, et comme petit péteux, je me fais le plaisir de passer.

Dans l’intrigue je ne sers à rien, je suis juste décrit dans le fonctionnel le travail, et seulement silhouetté à l’âge que j’avais une quinzaine d’années plus tôt.

Je l’aurai fait une fois.

Palette

Qui c’est qui a retrouvé le bac à glaçons qui lui a servi de palette pendant des lustres, couvert de poussières et presque fossilisé ?

Et question subsidiaire : à qui c’est que ça n’a pas du tout donné envie de s’y remettre ?

(Indice : c’est la même personne)

Cahier 1

Je suis venu à bout du premier cahier de mon projet “les sublunaires”, une toute petite cinquantaine de pages qui sous couvert de raconter en dix tableaux une nuit rouge et blanche, et pas mal alcoolisée, tient lieu d’exposition. On est à nouveau dans une dystopie, qui plus est post apocalyptique celle-ci, mais contrairement à mes essais récents (Trilogies “Des précipités” et “La part du feu“) il ne sera question ni de meurtre, ni de violence d’aucune sorte, sinon par exception symbolique, mais d’une bourbier sentimental bien niais, comme j’aime.

Des cahiers, j’en ai prévu quatre autres pour faire la somme d’un volume et je ne sais toujours pas si ça vaut le coup que je transforme chacun des tableaux en feuilleton hebdomadaire. Ce que je sais c’est que suis parti pour un projet au long cours et que je suis d’ores et déjà bien calé dans mon récit – ne me manque plus qu’un coussin en forme de cœur avec des bras ouverts posé sur la plage arrière, pour dire la chose.

Le cahier 1 s’appelle “Sod” au sens du jardin négligé autant qu’au sens du paradis perdu, et je pense que je vais beaucoup m’amuser.

Gamberge

J’ai lancé la rédaction de “Les sublunaires” avec l’idée d’en faire un feuilleton hebdomadaire. Le découpage en tableaux, qui bout à bout forment une histoire courte, puis deux, trois… qui elles-mêmes bout à bout feraient un genre de texte-monde, me parait se prêter mieux au feuilletonnage qu’un roman de gare à suspens et rebondissements, comme l’était mon premier essai ici (“Vanina Ah Ah”).

Et j’ai voulu faire mieux que ça, plus en tout cas, et bricoler pour chaque “tableau” une vidéo, où le texte serait dit, interprété dans la mesure de mes moyens, et illustré des images que j’arrive plus facilement que jamais à commettre, presque à la volée.

Je l’ai tenté sur le tableau 1 et ce n’est pas concluant. J’ai un bien meilleur son, un éclairage correct et ma diction c’est très nettement amélioré même si ça reste un chantier dans le chantier. Mais c’est trop long. Comme vidéo c’est trop long, et c’est trop long à faire. Beaucoup trop de travail pour finalement peu d’efficacité.

Il faut que je gamberge des vidéos courtes, et faciles à mettre en œuvre et à boucler si je veux m’en tenir à ce média pour communiquer sur mon travail. Pas des pubs, pas des chroniques, pas des sketchs, mais quelque chose dans eaux là ; et en tout cas, pas des mises en ondes, et en projection de powerpoints, de textes qui s’éternisent sur une dizaine de minutes.

Il faut que je gamberge.

Reste que je ne sais pas si je dois publier “les sublunaires” en feuilleton. Un tableau c’est entre 8000 et 10000 Sec, ce n’est pas grand chose à lire, et deux images pour poser l’ambiance c’est encore dans mes cordes. Mais je ne sais pas si c’est une bonne idée. Ce n’est pas un dilemme, c’est juste que je n’ai pas envie de me planter.

Mao en faux

Retrouvant ces temps quelques-uns des enjeux et quelques-uns des gens qui ont hanté le projet avorté qui s’appelait “Sod”, aujourd’hui j’ai remis en scène l’apparition de l’éreintant alter-ego de mon personnage principal : le fameux Mao ; à l’époque je le voyais et le dessinais comme ça.

Mais depuis ce physique-là, je l’ai pompé et attribué à un autre personnage, Rowtag, qui gravite autour de Gaby Kotska et de sa bande.

Du coup, je suis en train de gamberger un authentique beau gosse, érudit et très péteux, mais avec un physique de trois-quart-centre aux hormones.

Dès que je le tiens, je le montre.