Louise Derien est une bonne pate, très pince sans rien, bonne amie de Joseph Ariel (Les sublunaires). Elle est à la ville comme à la scène toujours partie du trio post punk les brain-savates où elle officie à la guitare avec pour toute compétence une maitrise relative des power chords et une hargne de grande bête de la forêt. Elle est par ailleurs infirmière en HP, et ce n’est pas qu’une raison sociale.
Sans cesse mécontente d’elle-même, surtout dans ce contexte ultra concurrentiel où son physique “prodigue” et son esprit d’escalier ne jouent que par exception en sa faveur, elle se met avec constance à rude épreuve pour s’améliorer. Ou pour s’effacer. Elle est celle qu’on ne remarque pas quand elle a toujours l’impression de prendre toute la place.
D’abord tragique je crois que je suis en train de lui tracer une ligne de vie qui tient du conte de fée. Ou de la grande niaiserie. Mais c’est juste parce qu’elle ne l’aura pas volé.
Son Karma : Altruiste, complexe et complexée, un peu trouillarde, ironique et très prude.