Je suis venu à bout du premier cahier de mon projet “les sublunaires”, une toute petite cinquantaine de pages qui sous couvert de raconter en dix tableaux une nuit rouge et blanche, et pas mal alcoolisée, tient lieu d’exposition. On est à nouveau dans une dystopie, qui plus est post apocalyptique celle-ci, mais contrairement à mes essais récents (Trilogies “Des précipités” et “La part du feu“) il ne sera question ni de meurtre, ni de violence d’aucune sorte, sinon par exception symbolique, mais d’une bourbier sentimental bien niais, comme j’aime.
Des cahiers, j’en ai prévu quatre autres pour faire la somme d’un volume et je ne sais toujours pas si ça vaut le coup que je transforme chacun des tableaux en feuilleton hebdomadaire. Ce que je sais c’est que suis parti pour un projet au long cours et que je suis d’ores et déjà bien calé dans mon récit – ne me manque plus qu’un coussin en forme de cœur avec des bras ouverts posé sur la plage arrière, pour dire la chose.
Le cahier 1 s’appelle “Sod” au sens du jardin négligé autant qu’au sens du paradis perdu, et je pense que je vais beaucoup m’amuser.