Je ne me suis jamais immergé dans l’oeuvre de René Char alors que j’ai eu dans ma vie et dans mes lectures plein de signaux et plein de chances de simplement me laisser faire, dès L’isle sur Sorgues où j’ai beaucoup erré avec les âmes en peine qu’ont peut se bricoler quand on est un kéké de 20 ans à joues creuses et nuque longue, et depuis presque un bombardement continuel de parcelles et de bribes de sa vibrante poétique, de sa poésie de la poésie, que j’ai prélevées, relevées comme le lépidoptériste besogneux que j’ai toujours été avec mes boîtes à fiches. Je n’ai lu en entier que sa Lettera Amorosa. En voici un besogneux relevé.