Fils

Cuaron ! Aujourd’hui film de type pfou, mais un pfou niveau ah dis donc… Là, on atteint au film de chevet, à la référence… Je parle parmi les films récents, qui ne sont pas typés cinémathèque, comme le Roma de Fellini avec lequel je dois bien vous bassiner à force d’en parler en long en large et en travers. Enfin en tout cas vous ne pourrez pas me reprocher d’avoir seulement effleuré le sujet. Alfonso Cuaron a lui aussi un film qui s’appelle “Roma” à son actif, mais il a encore Gravity, rien que ça et un autre que j’aimerais beaucoup voir, Y tu mama tambien.


Les fils de l’homme se situe dans trois ans en 2027 et nous prévoit une dystopie… alors pas une dystopie à papa, comme celle où je balade quant à moi la bande à Gaby, où on peut encore négocier les termes d’une civilisation possible coup de rangers dans les bonbons. Non, chez Cuaron, il n’y a plus rien à espérer, un peu comme dans mad Max sans le folklore capillaire et les odeurs de motul, ou plutôt comme dans ” la route ” de Mac Carty dont John Hillcoat a tiré un film poignant, et bien rude. Les fils de l’homme n’est pas en reste en termes de pessimisme puisque l’humanité y est stérile – le dernier bébé est né il y a 18 ans – et condamnée à disparaître en attendant son extinction semble être adonnée à une débâcle autoritaire, une guerre civile, une perte de tout repère. Dans ce contexte où tout peut arriver et où d’ailleurs tout arrive très et très brutalement, ça secoue, Clive Owen campe un type débordé depuis longtemps et déserté pour de bon par toute forme de foi, qui se retrouver presque à son corps défendant à devoir escorter en sécurité une jeune femme miraculeusement en ceinte.
Tout a été dit, par tout le monde, sur la virtuosité de la mise en scène de Cuaron qui ballotte ses personnages comme des fétus de paille dans une tourmente cruelle et sans issue, sur la brutalité presque accidentelle de tout ce qui advient, je vous renvoie au fabuleux travail de Bolchegeek, lien en description à ce sujet. Je peux juste vous dire que pour moi qui me pique d’écrire des anticipations un peu crues, ce film est une lumière noire dans la nuit. Un phare.

Bolchegeek : https://www.youtube.com/watch?v=eGepJ6ods-k

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