Milord

Je reviens sur ce machin, que j’ai secoué devant vos yeux ébahis à la faveur de la dernière vidéo estampillée “écritoire”. Le manuscrit d’un petit roman de gare qui s’appelle Milord, et dont je vous avais dit que j’en avais relu trois chapitres pour motiver ma décision de ne pas sortir cucurucucu/jaune. Depuis je l’ai lu tout entier, puisque j’y étais, et puis parce ce n’est pas pour me vanter, mais trois chapitres, ça me laissait un bon peu sur ma faim.
Et ce n’est pas pour me vanter, ni pour vous teaser, mais c’est un format que j’aime bien. 150 pages c’est une lecture fastoche, une espèce de shot, l’intrigue est posée résolue en deux jours. Je me rends compte que j’aime bien lire les petits bouquins. Je dis ça alors que je suis dans Stendhal en ce moment, je ne dis pas que j’en souffre, je dis juste que je vais avoir passé quinze jours avec. Je dois manquer de constance et de fidélité, parce j’aime bien, zapper… J’aime bien les livres courts. Et à écrire, pareil, c’est un investissement de demi-fond. En l’occurrence Milord je l’ai bâti sur le même modèle que la vie en rose. 8 chapitres saynètes tableaux, une intrigue simple, pas d’intrigues secondaires, un casting réduit qui évolue dans un périmètre réduit. En plus là, c’est une “enquête” de Gaby Kostka, et je n’ai plus besoin de me faire à moi les présentations de sa petite bande, je rentre dans les personnages comme j’enfilerai des chaussons, et zou. Chaque chapitre c’est à peu près 30 35 000 signes, trois jours de rédaction, et le premier jet des huit chapitres peut être bouclé en trois quatre semaines. Je me rends compte que mine de rien j’ai trois trilogies dans les patounettes, et que c’est un autre investissement. Pour tenir les près de mille pages d’une trilogie il faut trimballer des brouettes d’indices, de motivations et de circonstances dans un tunnel qui dure des mois et des mois, ne pas voir la lumière et arriver au troisième tiers du troisième tome à tout relier, délier ce qui doit l’être, tout faire tenir ensemble, sans avoir l’air d’un bonimenteur… je suis précisément à ce stade dans “femme écarlate” le troisième tome de la part du feu. Et je peux vous dire que j’ai hâte de m’accorder un décrassage, un ébrouage de ce genre-là.
Je dis ça à chaque fois, mais les pavés en trois tomes : plus jamais.

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