Yolande Vernet est un personnage de second plan, presque une figurante, qui devient soudainement primordiale à l’intrigue et dont je ne peux qu’ébaucher la ligne de vie sauf pour ne pas la divulgâcher. Elle apparait en arrière-plan dans le tome 1 (La poursuite de la femme au chapeau à plume – juin 2022) de la trilogie “par la racine” et déploie toute son improbable envergure dans le tome 2 (L’homme à la chemise verte – septembre 2022. Et demeure une espèce de piou-piou sans grâce ni tenue, mais tellement de superbe, un peu le pendant féminin et jusqu’au-boutiste de Sal Castaner, dont elle est une ex-chérie sécrète.
Marchande en charcuterie par vocation, elle a deux passions avérée, l’une, dévote, pour la viande, et l’autre, dévorante, pour le gin d’abord qu’elle boit sec, en cachette et au goulot, puis, passée une certaine alcoolémie pour tout alcool à sa portée. Par elle, tout est fatal.
Son Karma : chienne de vie… et c’est tout.
