Nouveau décor, nouvelle playlist-rubrique. L’electric lady kitchen, c’est ça, c’est le nœud de câbles et de machins qui font KKKrrr, dont je tâche de faire ce qui me reste de loisirs. L’intitulé fait référence à l’electric ladyland de Jimi Hendrix, bien sûr et au fait que tout ce barda là, à l’époque corse où je m’en servais vraiment beaucoup, parce que j’avais beaucoup besoin de loisir, était intégré dans ma cuisine intégrée. Ça sent encore la frite d’ailleurs.
Je m’installe là pour creuser cette idée que je me suis remise en tête de donner à heure perdue dans la chansonnette. Tous ces trucs qui clignotent à nouveau, ça fait quelque chose quand même. Je ne peux pas être plus proche de mon bonheur objectivement réactionnaire. Cela dit j’ai perdu la main avec tout ça, mais je pense pouvoir me la refaire en repartant du début. Et ça tombe assez bien parce que je voudrais tourner le dos à la complexité prétentieuse des chansons que j’ai pondu jusque là. D’abord parce que, trop exigeante pour mon filet de voix de vieux chanteur new-wave sous Prozac je ne sais pas les chanter. Et puis parce que c’est un parti pris aussi. Je voudrais faire simple, dans le process d’abord, stabiliser une chaîne de prise de son minimale, pas comme avant l’espèce d’usine à gaz que c’était mon installation, ce que je voudrais c’est : tu branches, tu joues (t’es rien qu’input)
Et surtout simple dans le propos. Signalétique presque. Filer la métaphore à gros pieds, faire passer des idées simples des sentiments simples des colères simples. J’ai un début de quelque chose, pour vous donner le mood.
Moi je trouve ça prometteur.