Jeudi sort l’avant-dernier épisode des sublunaires. Encore dix jours et la page est tournée. Ça se termine sur un note un peu doucement maussade, une petite buée d’âme que je ne crains pas, où je reconnais vraiment mes personnages principaux, Joseph, Mère, et qui m’a fait relire les près de 300 pages du corpus complet dont le nerf s’est perdu dans cette durée insensée d’une narration étirée sur 50 semaines. Il faut que je laisse reposer plus, mais je pense qu’en l’état ça ne fait pas un livre. Sans que j’aie tiré à la ligne, puisque je n’avais aucune raison de le faire, le texte trimballe les défauts du feuilletonnage comme des petites malédictions dispensables. C’est vrai que dans un livre il est commun de s’attendre à ce qu’il arrive des choses, des drames, des péripéties, des suspens, des blagues, des bêtises. Dans un feuilleton, il faut qu’il en arrive. Et toutes les semaines encore. Du coup, ça part un peu dans tous les sens, c’est surpeuplé de personnages qui n’ont pas plus de moelle que ça, qui sont réduits à leur utilité, leur apparition et leur digestion par le récit. Et c’est un peu dommage, parce que Zelda la shaman, Mao en perdition, Nelly la reine de la bricole, la petite Sybille qui lévite et Sa Majesté Aoda beck il y a sinon moyen de s’éterniser peut-être du moins de quoi creuser un peu plus loin. Un peu mieux en tout cas.
Bon je ne suis pas mécontent de la fin.
Et je suis très content que ce soit bientôt fini sous peu. Parce que pfff pfff pfff.
Une fois que ce sera terminé. Je ne sais pas ce que je vais pouvoir publier le jeudi à la place. Je vous ai dit que je faisais des tutos make-up en rêve ?
Posted inÉcritoire En écrivant Vidéo
Les sublunaires… et après ?
