Mario D’Ornano, dit “Mao” est le mâle alpha de l’archipel, mais il l’était déjà avant la grande hécatombe quand il avait moult et moult fois plus de concurrence. Pour dire, deux mètres de haut de muscles et de joliesse patinée juste comme il faut, un cerveau crépitant, une voix infrabasse, ses gamètes sont conservés sous coffre comme grand cru millésimé. Gigolo de luxe et grand lecteur, il aggrave au début du récit un problème déjà préoccupant avec l’alcool et semble peu à peu perdre toute fiabilité.
Il est l’amitié tordue de notre pauvre Joseph qui lui tient surtout lieu de faire-valoir, ou de clown blanc quand l’humeur est à la mise sur le toit généralisée. On est probablement en train de le perdre du seul fait qu’il n’y a probablement plus aucune possibilité de rédemption. Du moins pas une à sa mesure.
Je ne sais quant à moi pas vraiment où il va.
Son Karma : ivre, sans boussole, brutal, hautain, un singe en hiver.