
Frida (qu’est belle comme un soleil) est celle qui commet le premier acte définitif ; toutes les péripéties et les drames qui constituent la trame en accélération de la trilogie « par la racine » résultent de tentatives désespérées et toujours veine de le réparer. Et ce n’est pas juste, pour une fois qu’elle voulait aider…
Ancienne hôtesse, elle est restée un oiseau de nuit, et la touche glamour des bistrots du quartier et du petit clan qui gravite autour d’Amos Kowitz. Un dysfonctionnement majeur du principe de « justice immanente » fait qu’elle est aussi l’amante depuis des années du très calamiteux Sal Castaner, mais pour compenser cette aberration totale, les deux se mènent la vie dure.
Surdouée pour l’amour vache et la cuisine grasse, elle l’est moins pour le mensonge. C’est une amie fiable.

Son karma : avion de chasse, déracinée, fatale et fataliste, rayée, fidèle.