Les Jason ! Aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, je vais parler de … ça. Southern bastard est une série en quatre tomes de … je ne suis pas au fait de la taxonomie de média là que je pratique peu, bande dessinée, comics, romans graphiques. Je ne sais pas, je vais dire “petit mickey”. Pour être sûr d’être inapproprié. Cette série de petits mickeys est l’oeuvre de Jason Latour létor pour le dessin et Jason Aaron pour le scénario, deux Jason. Je ne connais ni l’un ni l’autre, je suis vraiment vraiment largué, mais j’ai été chopé par dessin de Latour, très très nerveux sans fatiguer ou perdre l’œil, et qui accumule des cases simplement stupéfiantes – je vendrais ma soeur pour dessiner comme ça, et si ce n’est pas assez je vous rajoute un porte-clés ballon de rugby estampillé all blacks. La tonalité est violente et rouge, comme vous le voyez, et le scénario, le script, comment dit-on, c’est pire. Jason Aaron a encré un polar western, une histoire de vengeance, dans un Alabama profond, contemporain, mais intemporel d’abord, puisque tout se règle à coup de poing au saloon. Le football qu’ont les Américains est l’épicentre de tous les intérêts flottant, et c’est un football de terroir, comme on a eu et qu’on a probablement encore un rugby de clocher dans notre sud-ouest à nous autres. Avec les valeurs du rugby, et surtout les valeurs de la castagne. Et de fait, ça bagarre beaucoup, et ça va beaucoup plus loin. C’est rude. Âmes sensibles vade retro.
4 tomes haletant, pas une baisse de rythme. Je ne peux pas dire que c’est un must parce que je ne sais pas ce qui se fait. Je peux dire que j’ai adoré.
Sud
