En renouant avec des impératifs de lecture plus assidues, plus habitées, et plus perturbantes aussi, hygiène du bancale à laquelle j’ai tourné le dos pendant trop d’années, je me doutais bien que j’allais finir par exiger de moi d’avoir des nouvelles de vieilles connaissances. Et j’ai tourné autour longtemps mais j’ai fini par ouvrir “Crime et châtiment” qui était fermé sur une étagère depuis près de vingt ans.
Je crois me souvenir que Nabokov considérait Dostoïevski comme un auteur de roman policier. C’est méchant et sommaire, mais je veux bien admettre que ce soit un peu juste pour “les frères Karamazov ” et pour les tourments de Raskalnikov dans lesquels je suis embarqué. Mais si ce roman là est un roman de genre, alors le “genre” atteint au génie.
Ce n’est pas pour me vanter, mais je m’en doutais un peu. C’est terrible ce que je lis/vis.