Mes vieux cons adorés

Commencé lundi une lecture lente et tatillonne de mon tout premier volume en vue de sa publication en septembre. C’est accablant, il reste des fautes. Et pas qu’un peu. Alors que ce n’est pas du tout ce que je redoutais le plus. Mais ce que je redoutais le plus m’a sauté à la gueule aussi, mais heureusement pas autant que ce que j’avais anticipé.

Comme, dans sa genèse, c’est une nouvelle qui a enflé en roman de 300 pages, puis en trilogie, je m’attendais à avoir beaucoup à redire sur son entrée en matière qui est ni plus ni moins que la nouvelle originelle. C’est vrai que depuis, j’ai pondu 6 autres volumes, et que j’ai appris à être très vite dans le vif de mon sujet. Là, le vif du sujet, je ne suis pas près d’y être parce que tout commence à la page 136. Et j’en suis loin.

Mais autant le long, très long, très très long, chapitre 1 pose bien, très bien, très très bien, l’ambiance, et même les enjeux dont au moment où je l’écris je n’ai pas la moindre idée, autant le chapitre 2 commence à boiter parfois de ne pas savoir où il va. Je sais que le chapitre 3 qui m’attend est un chapitre gratuit, très court et que je ne le retoucherai pas, mais j’espère que je n’aurai pas trop à réécrire d’ici à ce que l’intrigue éclate enfin. Parce qu’ensuite je vois ce qu’il se passe, et je sais que ça roule.

J’ai cinq mois devant moi, ça devrait le faire. Et dans le chapitre 1, il y a une scène de deux pages, où un cheval est éventré et se vide tout debout de son sang, et qui anticipe tout le reste.

Ça n’a pas si mal vieilli en somme. Et au pire j’aime assez ma bande de vieux cons.

Comments

No comments yet. Why don’t you start the discussion?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.