Au commencement

Les près de 900 pages de la première trilogie, « par la racine », sont filles d’une nouvelle de 20 pages qui était le projet initial. « La poursuite de la femme au chapeau à plume », ça devait être ça, une nouvelle illustrée par l’ami Laurent Gorris, et qu’on aurait transformée ensemble en objet éditorial. Mais il est vite apparu qu’on ne pouvait se résoudre à laisser nos personnages à un destin aussi court et brutal et la nouvelle est devenue le chapitre 1 du tome 1. Il a fallu leur donner mieux qu’une situation tragique, tout plein d’histoires et jusqu’à une vraie de vraie aventure, calamiteuse mais trépidante.

« La poursuite de la femme au chapeau à plume » est également le titre d’un projet, avorté après 4 épisodes, de feuilleton qui, si ma mémoire est bonne, nous a passablement occupés Laurent Gorris (oui, déjà) et moi en 1991. L’histoire mettait déjà en scène un personnage nommé Kowitz, mais avec un autre prénom et celui-ci n’était pas embarqué dans une affaire de meurtres et de vengeance. Par contre, il se découvrait la faculté de passer à travers la matière et de devenir intangible… comme l’héroïne de « Vanina ah ah », le feuilleton dont  je publie ici même chaque dimanche une scène.

Comme quoi, je recycle. D’ailleurs, les titres des trois tomes sont une manière de recyclage, puisque ce sont des traductions bêtes plus que littérales de standards de Weather Report :

                La poursuite de la femme au chapeau à plume

                L’homme à la chemise verte

                Terre d’oiseaux

Le travail accompli par Laurent Gorris sur le tome 1 est simplement renversant, et j’aimerais qu’un jour cette version originale, avec la mise en page de Valentin Gorris, voie le jour. D’ici là, je pense me laisser aller à l’édition nue des trois tomes à la rentrée de septembre. Je veux que ça existe.

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