Ça y est

Ça y est

Ça y est, plus de givre aux vitres, ça y est
au bout de l’index rien, pas de trace, rien,
que l’air, et encore sous des doigts aériens,
des griffures réciproques. Et toi désormais,

toi aussi digitale, toi aussi du vent
dans des idées de feuillages secs, et encore…
J’ai mangé la forêt, je crois. La nuit tu dors
derrière tous les murs et je suis transparent.

La nuit s’il le faut je me tords, et s’il le faut
je te tue, je t’étouffe et je sue l’albédo
de la lune s’il le faut. Ah ! Bordel ! Bordel,

encore un effort ! Encore un peu les ruelles
et les ombres portées droit devant, et les ombres
et tes yeux partout , ton regard noir où je sombre.

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