Lancé dans mon onzième volume (la part du feu 2 : d’élégantes personnes) qui est parti pour être le plus épais de tous ceux que j’ai commis, j’ai fait le constat aujourd’hui que j’avais sensiblement une meilleure impressions de mes bouquins au long cours, ceux autour de 300 pages, que de mes demi-fonds de 150 pages. Et c’est un peu contre toute attente parce que je me prévoyais plus à même de resserrer un récit simple sans trop de digressions et de le tenir sur les quelques semaines/mois que dure un premier jet, que de me retrouver à avoir pondu une trilogie et en avoir deux en cours. Question de souffle. La personne qui m’a le plus lu (ma sœur) a très nettement moins aimé les deux petits formats qu’elle a eus entre les mains. Les a trouvée irrésolus ou résolus trop tristement, et encore elle n’a pas lu le plus irrésolu et le plus triste de ceux que j’ai commis… Mais celui-là je doute de le publier jamais.
Cela dit “la vie en rose” est pour l’instant le bouquin de moi préféré de deux lectrices et personne n’a dit pareille chose d’aucune autre de mes productions. Et “la vie en rose”, c’est 150 pages au mieux irrésolues, au pire tristes.