Depuis cet été, entre deux projets au plus long cours, j’ai commencé à participer à des concours de nouvelles, pour l’instant sans autre résultat qu’une place de finaliste – mais les délibérations sont longues là aussi. La plupart de ces concours ont des thèmes imposés en plus des contraintes de tailles et d’humeur, ce qui leur donne des allures de gammes et déliateurs de méninges. D’autant que je me suis rajouté l’obligation, quelque soit le thème, de ne rédiger les petits récits qu’à la première personne et en endossant la personnalité du personnage le plus anti-romanesque de la trilogie “Par la racine” et de “La vie en rose” : ce bon vieux looser de Sal. Autant dire que je m’embarque dans bien peu d’aventures.
Mais l’intérêt pour moi, c’est d’entretenir mon lien avec ce personnage et la fine équipe qui l’entoure. Parce que j’y suis attaché. Et surtout parce que je prévois de les relancer tous, à la traîne du personnage central de “La vie en rose” dans un nouveau drame, bien sanguinolent, d’ici au printemps. Et si je tiens ma ligne, d’ici à quelques mois, j’aurai toute une petite masse d’historiettes autour d’un personnage pas si secondaire, une manière de spin off – et j’en ai déjà plus de cent pages – qui pourraient bien, moyennant tri, constituer un recueil. J’en ai déjà le nom : “sale romance”.
Je pense que ce nom me fera aussi une rubrique pour ce site, dans laquelle, je partagerai les nouvelles recalées – et je prévois d’avoir abondance.