J’ai entamé ce weekend une dernière relecture du tome 2 de la trilogie “par la racine”, à savoir “l’homme à la chemise verte” en vue de sa parution mi-septembre. J’en suis à la moitié et je me suis bien fait prendre. Sans parler de style, le tempérament est plus affirmé et plus fluide que dans le premier volume, beaucoup plus confiant aussi, et les personnages, les situations, tout est pris dans flux assez vif qui ressemble à une monodie même quand le plan d’ensemble, et quelque chose comme un dessein, commencent à apparaître. C’est une vraie satisfaction : j’ai progressé.
Le personnage de Gaby à peine esquissé dans le volume 1 “crève l’écran” ici dès le premier chapitre et c’est un personnage très agréable à écrire, un point de vue que j’adore adopter : l’ironie. Par contre il va falloir que je trouve le moyen de formuler nettement un avertissement au moment de sortir ce livre : le niveau de violence monte d’un cran, voire de deux sur une scène en particulier, et peut heurter vraiment les âmes sensibles. Tous mes lecteurs jusqu’ici, à part ma sœur (mais ma sœur n’a pas d’âme, alors tu penses…) m’ont fait ce même retour : c’est VIOLENT.
Mais sinon pour le reste, c’est d’abord trépident, et la musique de Joseph Zawinul à qui j’ai emprunté le titre donne un peu beaucoup le ton.
